Hitnatkut
"Hitnatkut", ou comment castrer un peuple en toute bonne conscience
On connaît tous cette expression : "tout ça c'est de l'hébreu", et pour sur la communauté internationale n'a pas compris, non, se que signifiait "Hitnatkut" dans sons sens entier, soit : pile : "désengagement"_ pour la médaille? _, et son revers : "couper".
Et comme un clou chasse l'autre on entend se réjouir l'opinion de se qu'elle prend pour un "retrait" du plan de colonisation vers l'ouverture d'un plan de paix. Pourtant la paix, celle d'Oslo ( 1993), celle qui avait déjà anesthésié nos consciences occidentales, nous a depuis maintes fois prouvé que l'air ne fait la chanson. Deux ans plus tard Yitzhak Rabin tombait _ assassiné_ ; le nombre de colons doubla en 7 ans et la force de frappe d'Israël s'abattus sur l'espoir des palestiniens. Israël piétine ce p'tit bout de chiffon blanc depuis plus de 10 ans, un pas en avant, deux pas en arrière, on connaît la chanson.
Mais pourquoi l'opinion internationale reste positive? Parce qu'Israël décide enfin d'appliquer la résolution de l'O.N.U? De se mettre en conformité avec le droit international? Parce que 38 ans d'occupation illégale se n'est pas grave quand on restitue ? Parce que mieux vaut tard que jamais?
25 colonies occupaient cette minuscule bande de terre coincé entre L'Egypte et Israël, 6 000 hommes, les palestiniens étaient cantonner à l'intérieur des terres tandis que les israéliens tout autour cerclaient le littoral, plus de 50% de gazouites sont aujourd'hui au chômage, Israël conserve son droit du ciel, son droit sur la mer, son armée à l'est et à l'ouest est prête à attaqué au moindre tir de roquette. Israël s'est depuis longtemps octroyé un droit d'asphyxie qu'il conserve malgré le "désengagement" pour cadrer avec le second sens d "Hitnatkut" : « couper »: retirer ces responsabilités politiques et légales certes mais surtout couper la bande de Gaza du reste du monde.
Israël continu de construire son mur d'annexion, sous le couvert d'objectif sécuritaire et soi-disant sur la "ligne verte"( frontière de 1967),un mur qui est entre autre une occasion d’annexer de nombreuses terres agricoles palestiniennes et d’intégrer autant de colonies israéliennes.
Alors peut être qu'en se qui concerne Gaza un mauvais arrangement vaut mieux qu'un procès (bien que je ne sois pas de cet avis), mais une décision unilatérale avec des objectifs d'enfermement d'un peuple _ clairement exposé qui plus est _ ne peut en aucun cas être pris pour une avancée vers un plan de paix.
La paix devra passer par la création d'un Etat Palestinien en Cisjordanie.